mardi 3 février 2009

Sophie Marceau for ever

N'ayant pas eu le cours de master sur le journalisme, me voilà, bien malgré moi je vous l'assure, à prendre des cours d'un intérêt douteux pour ma scolarité. J'ai nommé Economic globalisation & regional developpement (mondialisation économique et développement régional pour les non-anglophones) et Exphil, un cours qui balaie l'histoire de la philo, des sciences et de l'éthique.
Schumpeter et Platon ont fait un retour triomphant dans mes études, mais bon l'excitation n'est pas à son comble.

Friday night fever

Invité par Tom-Frederikk, me voilà à la crémaillère de sa sœur. Magnifique appartement du quartier chic d'Oslo, cinq colocataires et une ambiance imposante. Quand on achète 700 fausses moustaches en provenance du Japon, il faut se remuer les neurones pour trouver des utilisations de ces ersatz pileux. Cette soirée en était une. Tu entres, tu te colles une fausse moustache sur la tronche, tu ouvres une bière et let's go. Le problème avec ce genre de soirée, c'est que même si tu dragues la plus belle fille, reste toujours cette impression désagréable de faire la cour à Demis Roussos.
Je ne connaissais personne ou presque, mais c'est pas si mal. Les présentations d'usage ont fait de moi le français de la soirée. Et non ça n'attire pas la gente fémine mais plutôt les mecs bourrés qui veulent faire les kéké auprès de leur futur-ex-plan-cul en baragouinant trois mots en français.
En rentrant j'ai raté le dernier métro. Sur le chemin du retour, quelques amis me proposent un after. Au point où j'en suis... 3h30 me voilà dans le bus de nuit qui ramasse tous les espaces creux dérivants de la ville pour les ramener chez eux. Excellente soirée !

Samedi soir sur la Terre
(que ceux qui connaissent l'origine de ce titre, sans chercher dans Google, me mailent, je leur enverrais une sucette)

Armé de mon allemand de service et de quelques bières, me voilà en "before" chez Samira (elle aussi allemande, décidément). Un apéro cuisine comme on en fait des tas, histoire de faire monter la pression. Forces en présence : Daniel, norvégien amateur de bière espagnole, et Katrin, allemande (bordel c'est une invasion !) qui croit que tous les métalleux croquent des têtes de chauve-souris sur scène (hum hum). Grisé par les bulles, Matthias et moi-même mettons en place une campagne électorale hypothétique dont nous n'avons que le slogan. Après le célèbre Yes we can ! (oui nous pouvons !), nous avons opté pour It depends ! (ça dépend !). Vous conviendrez de l'utilité de la chose : ne pas avoir d'avis permet d'éviter d'en avoir, et de surcroît de décevoir les "pour" et les "contre". Au rang des situations cocasses que pourraient engendrer ce genre slogan, on a imaginé Bill Clinton répondant aux questions des journalistes:

- Avez-vous eu des rapports sexuels avec Monica Lewinsky ?
- Euh... ça dépend

- Vous comptez faire quoi pour résoudre la situation au proche orient ?
- Euh... ça dépend

Cela dit, après ces divagations dignes d'un préfixe privatif, nous voilà dirigés vers le Mono, un bar/club du centre-ville. C'est la première fois que que je "sors" véritablement. Le bonhomme ne sera pas déçu. Un endroit chaleureux avec une musique plus que respectable et des mecs à l'affût, en mode "Jean-Claude Dusse".
Nous voilà à poursuivre nos discussions autour de nouveaux verres. Plus tard arrivera Tuva (norvégienne, ancien prof "particulier" de norvégien de Matthias, brune, fan de Bib Dylan et de Pete Doherty, délurée) et "sa copine super jolie". Plus tard dans la soirée j'ai appris son prénom, sa volonté que je l'aide à progresser pour prendre des photos de concert et aussi à lui (ré)apprendre le français. Bim, me voilà tout con.
Une fois de plus me voilà dans le bus qui ramène les foies ambulants chez eux. Daniel a perdu ses clefs, il dormira sur le canapé de ma cuisine.

Après deux jours de fête, on se sent pas spécialement en forme. Mais bon une bonne petite victoire des français au Handball et c'est reparti ! Ou pas. Couché 10h avec une soupe, la papification me guette sévèrement.

Lundi, retour derrière le comptoir du U1. Il a bien fallu mettre de la musique et c'est The Cat Empire qui résonnera pendant plus 40 minutes. Erreur stratégique, me voilà tout nostalgique de vous mes potos. Les retrouvailles n'en seront que plus belles !

Prenez soin de vous, mangez de pommes
Pierre


PS : Pépé, t'es sûrement un des lecteurs les plus assidus de mon blog, alors merci ! Bon séjour en Bretagne !

7 commentaires:

Anonyme a dit…

je veux une sucette, c'est du CABREL!!! Sympa pour Pépé!!!!
biz
papa

Anonyme a dit…

Cabrel !

"Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes"

Sucette !

Anonyme a dit…

Pour le "ça dépend", je suis désolé de vous décevoir mais c'est déjà pris par un Béarnais sans scrupules. En revanche, "mangez des pommes" ça fait longtemps, les gens ont du oublier. Et c'est un putain de slogan.

Run, run, run, run, run, run...

Anonyme a dit…

C'est du Cabrel dans le texte! Moi aussi je veux une sucette! Lol!
A+
Julien

Pikool a dit…

Euh... Cabrel ?

Pikool a dit…

Et au fait il en est devenu quoi exactement de cette beauté tombée du ciel ?

Anonyme a dit…

It depends !
Ca restera mieux que "baignoire", qui n'a visiblement pas pris racine en terre gauloise.