jeudi 19 février 2009

For Those About To Rock, I Salute You !


S'il y a bien une chose que je voulais faire au moins une fois dans ma vie, c'est bien aller voir AC/DC avec mon paternel. Contrat à moitié rempli.

Quand je reçois un SMS me disant qu'un pote d'un pote d'un pote a une place pour AC/DC à Oslo, je réfléchis un quart de millième de seconde. 80 euros plus tard me voilà en possession du précieux sésame, et que l'attente est longue. Quand les lumières s'éteindront enfin, c'est une armée de 23 000 fans, clignotant ça et là, qui lèvera les bras au ciel. Pour imaginer un peu la tronche que j'ai tirée pendant une heure et demi, pensez juste à un gamin de 6 ans qui, pour Noël, obtient ses rêves les plus fous. Un rêve de gosse qui se réalise. Alors autant vous dire que pendant "Back In Black", "Whole Lotta Rosie" ou encore "The Jack" (ma préférée), la banane ne me quittait pas. "Hell's Bells", un grand moment ! Un riff que je connais par coeur mais bordel c'est foutrement bon !

C'est finalement assez dur de décrire ce concert, si ce n'est que, dans ma courte vie, c'est le meilleur moment que j'ai jamais passé en tant que spectateur. Et si je n'étais pas entouré de visages familiers, je me dis qu'à plusieurs décades de différence, on a vécu la même chose. Séance de rattrapage en Juillet.

Bisous à tous, prenez soin de vous
Pierre

PS : allez, rien que pour te faire baver, voilà la set-list
    1. Rock N' Roll Train
    2. Hell Ain't A Bad Place To Be
    3. Back In Black
    4. Dirty Deeds Done Dirt Cheap
    5. Big Jack
    6. Thunderstruck
    7. Black Ice
    8. Shot Down in Flames
    9. Riff Raff
    10. The Jack
    11. Hells Bells
    12. Shoot To Thrill
    13. War Machine
    14. Anything Goes
    15. You Shook Me All Night Long
    16. T.N.T.
    17. Whole Lotta Rosie
    18. Let There Be Rock
    19. Highway To Hell
    20. For Those About To Rock (We Salute You)

samedi 14 février 2009

And..... cut !


Aujourd'hui c'est la Saint Valentin. Ou, si vous préférez, hier c'était mon anniversaire. 21 ans, ayé. La gueule de bois est à la mesure de l'évènement, mais la fête était belle. Il y a un ans, mes potes me chantaient une chanson sous ma fenêtre (un des plus beaux cadeaux qu'on m'ai jamais fait en passant). Hier, j'ai appris de nouvelles chansons célébrant l'anniversaire annuel (oubliées depuis), j'ai appris des noms de personnes que je ne connaissais pas (oubliés depuis). Décidément les anglo saxons ont des ressources pour ce genre d'occasion.

Merci à tous pour vos messages, surtout toi là derrière ton écran.

Prenez soin de vous, pensez à éteindre la lumière et à continuer d'arrêter de fumer
Pierre

mardi 3 février 2009

Sophie Marceau for ever

N'ayant pas eu le cours de master sur le journalisme, me voilà, bien malgré moi je vous l'assure, à prendre des cours d'un intérêt douteux pour ma scolarité. J'ai nommé Economic globalisation & regional developpement (mondialisation économique et développement régional pour les non-anglophones) et Exphil, un cours qui balaie l'histoire de la philo, des sciences et de l'éthique.
Schumpeter et Platon ont fait un retour triomphant dans mes études, mais bon l'excitation n'est pas à son comble.

Friday night fever

Invité par Tom-Frederikk, me voilà à la crémaillère de sa sœur. Magnifique appartement du quartier chic d'Oslo, cinq colocataires et une ambiance imposante. Quand on achète 700 fausses moustaches en provenance du Japon, il faut se remuer les neurones pour trouver des utilisations de ces ersatz pileux. Cette soirée en était une. Tu entres, tu te colles une fausse moustache sur la tronche, tu ouvres une bière et let's go. Le problème avec ce genre de soirée, c'est que même si tu dragues la plus belle fille, reste toujours cette impression désagréable de faire la cour à Demis Roussos.
Je ne connaissais personne ou presque, mais c'est pas si mal. Les présentations d'usage ont fait de moi le français de la soirée. Et non ça n'attire pas la gente fémine mais plutôt les mecs bourrés qui veulent faire les kéké auprès de leur futur-ex-plan-cul en baragouinant trois mots en français.
En rentrant j'ai raté le dernier métro. Sur le chemin du retour, quelques amis me proposent un after. Au point où j'en suis... 3h30 me voilà dans le bus de nuit qui ramasse tous les espaces creux dérivants de la ville pour les ramener chez eux. Excellente soirée !

Samedi soir sur la Terre
(que ceux qui connaissent l'origine de ce titre, sans chercher dans Google, me mailent, je leur enverrais une sucette)

Armé de mon allemand de service et de quelques bières, me voilà en "before" chez Samira (elle aussi allemande, décidément). Un apéro cuisine comme on en fait des tas, histoire de faire monter la pression. Forces en présence : Daniel, norvégien amateur de bière espagnole, et Katrin, allemande (bordel c'est une invasion !) qui croit que tous les métalleux croquent des têtes de chauve-souris sur scène (hum hum). Grisé par les bulles, Matthias et moi-même mettons en place une campagne électorale hypothétique dont nous n'avons que le slogan. Après le célèbre Yes we can ! (oui nous pouvons !), nous avons opté pour It depends ! (ça dépend !). Vous conviendrez de l'utilité de la chose : ne pas avoir d'avis permet d'éviter d'en avoir, et de surcroît de décevoir les "pour" et les "contre". Au rang des situations cocasses que pourraient engendrer ce genre slogan, on a imaginé Bill Clinton répondant aux questions des journalistes:

- Avez-vous eu des rapports sexuels avec Monica Lewinsky ?
- Euh... ça dépend

- Vous comptez faire quoi pour résoudre la situation au proche orient ?
- Euh... ça dépend

Cela dit, après ces divagations dignes d'un préfixe privatif, nous voilà dirigés vers le Mono, un bar/club du centre-ville. C'est la première fois que que je "sors" véritablement. Le bonhomme ne sera pas déçu. Un endroit chaleureux avec une musique plus que respectable et des mecs à l'affût, en mode "Jean-Claude Dusse".
Nous voilà à poursuivre nos discussions autour de nouveaux verres. Plus tard arrivera Tuva (norvégienne, ancien prof "particulier" de norvégien de Matthias, brune, fan de Bib Dylan et de Pete Doherty, délurée) et "sa copine super jolie". Plus tard dans la soirée j'ai appris son prénom, sa volonté que je l'aide à progresser pour prendre des photos de concert et aussi à lui (ré)apprendre le français. Bim, me voilà tout con.
Une fois de plus me voilà dans le bus qui ramène les foies ambulants chez eux. Daniel a perdu ses clefs, il dormira sur le canapé de ma cuisine.

Après deux jours de fête, on se sent pas spécialement en forme. Mais bon une bonne petite victoire des français au Handball et c'est reparti ! Ou pas. Couché 10h avec une soupe, la papification me guette sévèrement.

Lundi, retour derrière le comptoir du U1. Il a bien fallu mettre de la musique et c'est The Cat Empire qui résonnera pendant plus 40 minutes. Erreur stratégique, me voilà tout nostalgique de vous mes potos. Les retrouvailles n'en seront que plus belles !

Prenez soin de vous, mangez de pommes
Pierre


PS : Pépé, t'es sûrement un des lecteurs les plus assidus de mon blog, alors merci ! Bon séjour en Bretagne !