vendredi 31 octobre 2008

Félicitations frérot!

Si l'expression "j'aurais dû rester au lit ce matin" devait décrire une de mes journées, ce serait celle du 31 octobre 2008. Pourtant ce jour là marquait le PACS de mon frère avec sa copine, de quoi se réjouir même si j'aurais voulu être de la fête, mais que voulez-vous, on choisit pas toujours !
Au programme des réjouissances théoriques du jour, une interview avec Gojira, l'un, si ce n'est mon groupe préféré, et un concert dans une salle de concert d'Oslo avec un groupe suédois vraiment pas mal. Théoriques seulement les réjouissances.

La journée débute par un coup de téléphone du management de Gojira en France m'annonçant: "le groupe ne pourra pas donner d'interview à Oslo car les tour bus ont pris du retard". Soit, ça commence mal. Même si je comprends la situation, je suis super déçu. Reste quand même un e dose de positif en pensant aux 45 minutes de live auxquelles j'aurais droit ce soir et aux photos que je vais prendre.

La compréhension de la suite nécessite une petite parenthèse. En règle générale pour obtenir un pass photo pour un concert et avoir une interview avec un groupe, un journaliste s'adresse en premier lieu au label (qui se charge de la promotion du groupe). Si c'est accepté, le label transmet l'information au tour manager, qui accompagne le groupe en tournée pour régler les côtés organisationnels. Celui-ci transmet une liste d'invitations / pass photo au chargé de com de la salle en question. Si tout se passe bien, le journaliste se pointe, récupère son pass et fait son job.
Mais ç'aurait été trop simple. Le label du groupe m'avait dit que je n'avais pas à m'en faire pour mon accréditation. En fin de compte je n'ai eu ni interview ni le droit d'entrer dans la salle de concert.

Malgré d'innombrables coups de téléphone passés à la tour manageuse, aucune info quant à mon droit d'entrée, surtout que je ne figure pas sur la liste presse. Après 1h30 d'attente dehors, par -5°, j'ai de nouveau la personne que j'ai eu au téléphone ce matin. Je lui explique ma situation et lui demande de faire son possible pour m'obtenir un pass ou au moins une info concernant l'organisation du truc. Un 1/4 d'heure plus tard, il m'apprend que je ne pourrai pas entrer, que c'est un peu la guéguerre entre le management de la tête d'affiche de la tournée et le management de Gojira et que je me suis caillé le cul pour rien.

Résultat des courses, pas d'interview, pas de concert, et un pierrot transit de froid qui rentre chez lui complètement énervé.
L'ironie du sort, c'est que j'avais acheté un billet au cas où ce genre de situation se présenterait, mais avec mon appareil photo king size, impossible de rentrer. Seule consolation, j'ai réussit à vendre mon billet deux fois le prix, soit près de 100 euros. Argent que j'ai en partie dépensé en alcool dans la soirée pour oublier ce fiasco total ainsi le foutage de gueule en règle que j'ai subi et fêter le PACS de mon frère.

Il y a des jours comme ça où il faut uniquement se réjouir pour les autres, et boire à leur santé.


jeudi 30 octobre 2008

Et la neige tomba pendant la nuit

Ici, ça pèle sévère. Les 0° ne sont que des bons souvenirs, alors que l'on plonge inexorablement vers les abysses du mercure. Et, oh magie, Oslo est sous la neige pile pour mon retour d'Écosse. Autant dire qu'en tant que jeune adulte irresponsable, je me suis joint à mes voisins pour une bataille de boule de neige avec équipes et tout et tout, un grand moment.... d'humidité. Là j'ai commencé à haïr mes Converse...


samedi 25 octobre 2008

Tintin: L'île noire (tribute)

Jeudi soir marquait l'arrivée d'Hélène, elle aussi en année Erasmus au Royaume-Uni mais cette fois à Leeds. Un coup de train plus tard et nous voilà tous réunis dans un restaurant du centre ville. Comme vous pouvez l'imaginer, les discussions sont longues et on compare allègrement nos styles de vie, nos coups de blues, nos exploits... En gros, notre vie depuis presque trois mois, exception faite de ceux qui ne sont arrivés que depuis un mois et demi à Edimbourg. Une soirée qui se terminera dans les rues venteuses à l'affût d'un bar accueillant. Chose faite, les discussions en reprennent de plus belle.

Le vendredi midi on se retrouve pour manger une baked potato, pomme-de-terre fendue en deux et dont la garniture est au choix. Avant cela, petit pélerinage vers la statue d'Adam Smith, ce cher économiste libéral du 17-18e qui doit se retourner dans sa tombe actuellement. S'en suit une petite session shopping pour un bonnet qui s'avèrera très utile, vu le temps pourri (et le mot est faible) qui règne sur la ville. Pierre, Jules et JB repartent à leurs préoccupations scolaires tandis qu'Hélène et moi rejoignons Anne-Flore au Parlement pour qu'elle nous le fasse visiter. En tant qu'attachée parlementaire, elle a les clés de la maison et nous emmène jusque dans l'hémicycle d'un bâtiment très moderne (Nanou tu devrais aimer les photos je pense). Après cette visite, on se pose dans un Starbucks où je prends un grand café. Mais le grand café au Starbucks il est GRAND, genre un demi-litre. Pas de souci pour moi, le café ça me connaît.
Et puis après un kilo de pâtes et son équivalent en vodka, direction un premier bar cosy à souhait avec option canapés ultra confortables. Et puis il a bien fallu émigrer pour cause de fermeture, et finir en fin de compte au Teviot, comme hier soir et avant-hier soir.

Samedi soir, c'était grand soir, mais la fatigue accumulée s'est immiscée comme une sournoise pour nous prendre au tournant de 2h du matin pour un retour clopin clopant à la maison. Dimanche et lundi, rien d'exceptionnel puisque le temps s'est décidé à vraiment faire la gueule. Vint le temps des au-revoir mardi matin, pour une superbe semaine avec des potes, remplie de fêtes en tous genres et de bières écossaises.

Pour les photos, c'est par ici!

Grosse dédicace à JB (thx dude!), Pierre, Jules, Anne-Flore, Hélène, South Park, la pluie, la bière et les écossaises toutes moches !

Salut journalistique à Laurent : j'espère que ça te remémorera un peu de ton année à Édimbourgh.

Pierre

jeudi 23 octobre 2008

C'est ta mère elle est en Écosse

... ou l'expatriation momentanée d'un français en temps normal à Oslo mais venu visiter ses copaings qui passent leur année Érasmus à Édimbourgh, charmante petite bourgade du nord de l'Europe.

Départ de la capitale norvégienne mardi matin avec un arrière goût de bière cheap. Métro + train + marche = aéroport d'Oslo. Rien de bien enivrant sur place, si ce n'est que le duty free fait bien envie. L'avion décolle dans des turbulences à en faire sauter plus d'un de son siège, moi y compris. J'ai pas l'habitude de flipper en avion, mais là le coucou de la compagnie norvégienne était vraiment en survivance face à la purée de poids au décollage. Deux heures d'avion plus tard (une, si on compte le décallage horaire) et me voilà sur le tarmack local. Le vent souflle comme jamais et c'est plutôt chargé au dessus de ma tête. Apparemment c'est tout le temps comme ça ici. Quelques minutes de bus et me voilà dans le froid d'Édimbourg à attendre JB qui ne se fera pas tarder. Embrassades, ça fait plusieurs mois qu'on ne s'est pas vus, et ça se sent. La conscience d'étudiant sérieux de JB étant toujours fidèle au poste (enfin pour aujourd'hui au moins), il me laisse en compagnie de Pierre et Jules, eux aussi étudiants à Sc Po Rennes et eux aussi étudiants à Édimbourg. On se pose dans un bar de l'université où je m'enfile un burger maison, premier contact avec de la viande rouge depuis des mois. Et puis la traditionnelle Guiness, il ne faut pas perdre les bonnes habitudes. J'accompagne JB à son autre cours de l'après midi qui traite de l'architecture anglaise au 16-17e siècles, assez intéressant malgré un prof qui a dû laisser son énergie dans les nombreux printemps qu'il a vu passer.
Back home chez JB, douche et direction un bar où le mardi soir, c'est fiesta pour les étudiants internationaux. Ambiance rock'n'roll, trois bières pour le prix de deux, on se fait plaisir. Je goûte aux spécialités locales avec zèle, la rigueur c'est important dans des moments pareils. Retour à la maison vers 2h du matin pour un dernier grignotage avant dodo.
Réveil tardif, pâtes et steack puis direction Arthur's Seat, un ancien volcan en plein milieu de la ville. L'ascension se fait tranquillement, même si mes Converse me broient les pieds. La vue d'en haut est magnifique, un panorama imprenable sur la baie d'Édimbourg et toute la ville. Bon par contre en haut ça souffle dru. La légende veut qu'Arthur siégeait en haut de ce volcan autrefois. Sincèrement, je vois même pas comment il pouvait trôner là dessus, un gros cailloux escarpé et bien venteux.

La soirée débutera plus tard par une dégustation de whisky faite par une association étudiante. Le but étant ce soir de goûter des whisky qui ont fini leur maturation dans des fûts qui ont déjà servi à un autre brevage (vin, bière, bourbon...). Sur les cinq verres, le dernier était vraiment bon, une bonne gorgée d'Écosse. Suite et fin au Teviot, un des nombreux bars étudiants. Après un sandwich salvateur, direction le matelas gonflable.

Il y a une chose qui m'a vraiment marqué en arrivant : comparée à Oslo et son demi million d'habitants, Édimbourg, avec à peu près le même nombre, paraît plus compacte et resserrée. En gros la ville donne l'impression qu'il y a vraiment beaucoup de monde. Ce que j'y ai senti de l'ambiance ressemblait à une ville "énervée", où Oslo est plutôt une ville "calme". L'exemple le plus saisissant concerne les piétons. Ici les passages piétons ne sont même pas matérialisés, et t'as intérêt de te dépêcher pour traverser. En Norvège c'est plutôt le royaume du piéton-cycliste.

jeudi 16 octobre 2008

The Wine Song, soon

Après une soirée (g)astronomique chez l'habitant mercredi dernier, vendredi soir était le moment de relâcher la pression (quasi inexistante). Direction le U1, qui fait office de Pub le vendredi soir, avant d'aller faire un rapide tour à la soirée "Traffic Light Party" organisée par une des associations étudiantes. Le principe est simple, il suffit de porter sur soi une couleur indiquant son envie ou non de finir avec un(e) quelconque inconnu(e) dans sa chambre. Rouge pour les "non merci pas pour moi (mais qu'est-ce que je fais là?)", orange pour les "mouais, je vais voir mon emploi du temps et je te rappelle, suivant(e)!" et puis vert pour les "je suis plus open que le tournoi de tennis du même nom".
Cette agence matrimoniale à peine voilée aurait pu fonctionner si le lieu n'avait pas toutes les qualités requises pour être encore plus pourri que le Delicatessen de Rennes dans un mauvais jour. Et puis j'ai un standing à respecter que diable.
Retour donc au U1 où la fête battra son plein jusqu'à ce qu'on se fasse gentiment éjecter du comptoir vers 2h du matin. Schéma classique.
Le lendemain sera consacré à la récupération, un petit décrassage en ville suivi d'un tournoi de billard au pub de Sogn. Gentil quoi.

Depuis dimanche je bosse sur mon essai qui répond au doux sujet de (traduit depuis l'anglais): "Expliquez comment les réformes légales dans le monde musulman peuvent être basées sur les principes légaux de la loi islamique (maslaha, maqasid al-shariah)". Quand on cherche on trouve, et en l'occurrence le sujet est bien plus intéressant qu'il n'y paraît. Donc même si je passe mes journées à la bibliothèque depuis lundi je ne m'ennuie pas. Et puis j'ai une échéance intermédiaire, soit un brouillon/plan détaillé de mon essai à rendre pour demain.

La raison pour laquelle je travaille beaucoup dessus c'est que mardi prochain je prends l'avion direction Édimbourg pour retrouver Jibouille. J'imagine mal travailler là bas donc autant prendre ses précautions. Une semaine pour faire la fête, découvrir un peu la ville et prendre des nouvelles des epxartiés aux Royaume Uni. Autant dire que je compte les jours.

Pour finir, et rendre un hommage tacite à la prose de Tisto, une petite playlist de ce que mon Ipod lit cette semaine:

Asian Dub Foundation, Ennemy Of The Ennemy
Converge, No Heroes
Cult Of Luna, Cult Of Luna
Deftones, Deftones
Deftones, Adrenaline
Dysfunctionnal by Choice, Travelling In Travel
Genghis Tron, Board Up The House
Gojira, The Way Of All Flesh
Gojira, From Mars To Sirius
Gojira, The Link Alive
Hatebreed, Supremacy
Massive Attack, Mezzanine
Metallica, Death Magnetic
My Own Private Alaska, My Own Private Alaska
Porcupine Tree, Fear Of A Blank Planet
Shadows Fall, Fallout From War
Templeton Pek, No Association
Textures, Silhouettes
The Dillinger Escape Plan, Ire Works
X-Vision, So Close So Far
30 seconds To Mars, 30 seconds to Mars

Bisoux à tous, vous me manquez,
Pierre

"Ici", plagiat du plagiat

Vu que le concept du "ici on" devient de plus en plus hype, me voilà donc dans l'obligation de me soumettre à cette nouvelle pratique blogueuse. Et c'est parti:

Ici c'est la Norvège.
Ici on mange salé au petit déjeuner et sucré au dîner.
Ici une grande partie des blondes sont des fausses blondes.
Ici les fausses blondes sont quand même jolies.
Ici tous les feux pour piétons ont un signal sonore pour les personnes handicapées.
Ici un pinte dans un bar coûte à peu près 7 euros.
Ici il existe un quartier pakistano-indien très accueillant.
Ici les Français sont en nombre important et ont presque un quartier rien que pour eux.
Ici les néo-nazis font une manifestation par an sur l'avenue principale d'Oslo.
Ici c'est une monarchie.
Ici une des princesses prétend pouvoir parler aux chevaux et a ouvert une école pour transmettre son savoir.
Ici le gouvernement donne une importante de son PIB pour l'aide aux pays en développement. Ceci pour faire oublier combien la Norvège les exploite avec ses productions délocalisées.
Ici chaque activité ou presque demande un enregistrement, avec une pièce d'identité norvégienne.
Ici les étudiants étrangers sont bien accueillis.
Ici aussi on a le système de "cleaning week", chacun son tour de laver.
Ici tu n'as pas froid parce qu'il fait -15° mais parce que tu es mal habillé (proverbe norvégien)
Ici les soirées étudiantes sont plus sages qu'en France.
Ici la gueule de bois a le même goût.
Ici le sport national c'est le ski.
Ici les bibliothèques ont des sièges ultra confortables, genre patron de PME.
Ici des gens se baladent avec des pancartes "Jesus Existe".
Ici le RU ne vaudra jamais la pizza norvégienne de Fougères.
Ici l'immigration est plus que choisie.
Ici ils en finissent jamais leur verre dans un bar.
Ici les pakistanais font les boulots que les norvégiens ne veulent pas faire.
Ici la bibliothèque est presque aussi grande que l'IEP de Rennes.
Ici l'alcool local a un gout de betterave.
Ici ne pas avoir de style vestimentaire c'est déjà en avoir un.
Ici il fait nuit à 18h30 (à 16h le mois prochain).
Ici il a neigé le 17 mai dernier.
Ici on peut faire des plans en cinq parties sans se faire émasculer par une chargée de TD revèche, cachant son manque cruel de pédagogie et d'humanité derrière un autoritarisme digne d'un général carthaginois.
Ici il n'y a pas de nutella.
Ici chaque norvégien ou presque a étudié le français pendant quelques années mais a tout oublié.
Ici les poussettes ont des plaques d'immatriculation.

La master en termes de "ici"

jeudi 9 octobre 2008

Pissed Off part 2 + gastronomie

Lundi c'était mon tour de servir des cafés au U1. J'ai jamais vu si peu de personnes venir quémander leur dose de caféine. Si bien qu'entre deux discussions j'ai enchaîné les cafés. Devenu un lapin duracell, je suis rentré sans pouvoir mettre le nez dans un bouquin pour préparer mon essai sur la shariah. Du coup j'ai rejoins l'assemblée dans la cuisine, composée essentiellement d'allemands. S'il ya bien une chose qui me frappe, c'est qu'ils parlent en permanence de leurs cours. Du coup Mathias a commencé (encore une fois) à critiquer les autres élèves du cours sur le développement entre Nord et Sud. Pas moyen de lui faire comprendre que quelqu'un pouvait avoir un avis différent du sien, il avait forcément raison. Le pire c'est que ses compatriotes partageaient son avis sur la pensée unique, dammit'. En gros la soirée s'est déroulée comme un match France-Allemagne. À la fin j'ai compris que ceux que j'avais en face de moi n'avaient pas du tout la même conception des études que moi. Il semble que de l'autre côté du Rhin, en sciences politiques, on fasse des études pour faire des études, et plus précisément pour changer le monde (oui moi aussi ça m'a fait doucement rigoler). Imaginez la tronche qu'ils ont tiré quend je leur ai dit qu'en France on fait des études en vue d'un projet professionnel, on en fait pas principalement pour "étudier". Pas moyen de les faire comprendre. Bon après tout on est pas obligé d'avoir tous le même avis, mais de là à pas accepter un avis différent, il y a un fossé.

Hier soir les étudiants internationaux travaillant au U1 étaient invités chez Marianne, la "boss" du-dit café/bar, pour un dépucelage de gastronomie traditionnelle norvégienne. En entrée, une mixture sucrée-salée à la consistance de la purée, à base de fleurs si j'ai bien compris. C'est pas mauvais, mais un peu écoeurant. La suite, une sorte de pot-au feu avec de l'agneau, pas si loin des standards de la gastronomie hexagonale donc. Dessert en mode "pétage de bide", jugez plutôt : apple crumble (Jibouille, 'faut que je goûte le tient au fait), cookies maison, glace, gauffres, café uuuulltra bon... Un repas mémorable, bon exemple de l'hospitalité norvégienne.

Tu es arrivé(e) jusqu'ici, petite récompense donc avec la surprise technologique (ça y est j'ai compris comment ça marche!):



Désolé je parle la plupart du temps en anglais, bien que Giti me parle en français, mais l'anglais est devenu un automatisme. D'ailleurs il y a une faute...

Bisoux à tous

mardi 7 octobre 2008

De la pertinence totologique d'une ingurgitation massive de sauce piquante

Samedi soir c'était relâche, comprenez qu'après une semaine d'intenses lectures qui ont fait de moi un véritable rat de bibliothèque, mister Hyde était de sortie. Avant ça, Matthias et moi sommes allés dans le centre faire un peu de shopping. La grosse claque, on s'est retrouve dans un "mall", un de ces centres commerciaux à l'américaine. Architecturallement parlant, c'est une tour, appelée Oslo S (prononcez ouchlo S). Socialement parlant c'est édifiant: maintenant je sais où vont tous les norvégiens le samedi après-midi. Les 6 étages de la tour sont blindés, remplis de consommateurs en puissance. Moi ce genre de lieu ça me fait un peu peur, beaucoup trop de monde. Enfin bon ça ne m'a pas empêmché de faire quelques craquages à H&M (oui les vielles habitudes sont tenaces). Retour à la maison, puis je rejoins plus tard Tom chez lui. Il m'a invité à une soirée chez un de ses collègues boulanger, un français. Sur place c'est rempli de français, surpris de voir un autre français. Niveau boisson c'est bizance. J'ai goûté l'eau de vie locale, un bon tort boyeau, 'dois y avoir de la bettrave dedans (Lino si tu me regardes). Il se trouve que tous les français présents travaillent dans une boulangerie pour bobo français expatrié. Toujours à la recherche d'un job, je profite de l'occasion poru en placer une ou deux, ça coûte rien. Et voilà que je tombe sur David, un français, qui me reconnaît. C'est un lecteur régulier de Wfenec et me félicite pour mes chroniques. Et voilà qu'on commence à parler musique pendant longtemps (honnêtement j'ai aucune idée du temps que j'ai passé à discuter avec lui, que voulez-vous...). Et puis il faut bien rentrer, sous la pluie, une heure durant, à pied. Au moins ça réveille. Étalé sur mon lit comme un Baptiste après un couple tartiflette-frittes au Fougères, je m'endors à l'aube, belle soirée.

Je passe sur la journée de dimanche, où les seules choses à peu près constructives que j'ai dû faire ont été de prendre une douche et de parler à mes parents sur skype. Un calvaire cette journée.

Lundi a marqué le début des cours de Loi et institutions de l'Islam. Et la raison pour laquelle je n'ai pas eu de cours jusque là est que le professeur vient spécialement de Bosnie pour enseigner. La classe. Depuis cinq ans il fait le voyage spécialement pour ce cours, restant une semaine en Norvège. Du coup on ingurgite des notions en arabes, des principes légaux sur comment la communauté musulmane (umma) est régie. C'est super intéressant. À côté de ça je m'encaisse des palettes d'articles et autres bouquins sur le sujet. J'ai un brouillon à rendre pour le 17 octobre et j'aimerais faire le maximum de choses pour m'avancer. J'ai pas du tout l'intention de travailler pendant pon séjour à Édimbourg à la fin du mois donc je prends mes précautions.

La suite très bientôt, avec une surprise un peu technologique, si j'y arrive,
Bisoux à tous,
Ha Det Bra!