dimanche 31 août 2008

Loana, dans la piscine, avec le chandelier

(Journée du 30.08.2008)
La journée a plutôt mal débuté, la faute à une inondation dans la salle de bain dont la cause reste encore à élucider (Sherlock, si tu nous regardes). Donc me voilà avec ma raclette, pas réveillé, à nettoyer les dégâts des eaux. S’en suit, sans conviction, un petit détour à la bibliothèque où j’expérimente les sièges du deuxième étage (jusqu’à présent, j’allais seulement au 3e). À noter qu’ils sont méga confortables, genre siège de PDG où on peut se balancer en arrière et tout le tintouin. Autant dire qu’après les lasagnes végétariennes ces sièges ont plus tendance à faire s’endormir qu’à activer les neurones du travail. Aujourd’hui c’est aussi mon troisième entraînement hebdomadaire avec le club de natation. Là on est beaucoup plus nombreux, et ceux qui sont arrivés sont largement plus rapides que moi. Encore une série de crawl, je crois mourir à la fin. La série de 4 nages plus tard, là c’était une autre paire de manches, pour une fois que j’étais aux avant-postes !
Aujourd’hui c’est aussi l’anniversaire de Magda (une polonaise, pour ceux qui ne suivent pas). 21 ans ça se fête, du coup c’est barbecue organisé devant chez elle. Par contre une soirée qui se finit à minuit, j’ai jamais vu ça. Des gros dormeurs ici.

mercredi 27 août 2008

Head&Shoulders

Hier commençait ma deuxième semaine de cours. Programme pas chargé du tout puisque mes seules heures de cours (trois en tout) se passent au musée national, où ma prof d’histoire de l’art nous fait la visite. Le figuratif, ça m’a jamais trop mis en joie mais bon c’est toujours intéressant. À la pause, je fais quand même un long détour par l’aile ouest, remplie de peintures abstraites, là ça me parle plus. J’enchaîne avec la réunion du café de l’université, où le planning de travail commence à prendre forme. Je vais donc travailler pour eux un lundi toutes les deux semaines, de 13h30 à 16h30. Ça a pas l’air compliqué comme job, en plus le café est bon. Ah oui, à la réunion en question bières et pizzas en libre service !
Ma soirée se résume à la poursuite de la lecture dun bouquin qui établit des liens entre délinquance juvénile et heavy métal. C’est effarant les raccourcis qu’on trouve dans ce torchon. Tout ça dans le cadre d’un projet de thèse/essai sur les lies entre metal/black-metal/société norvégienne/satanisme. C’est pas du tout pour mes études, mais ça m’éclate.
Nouvelle séance bibliothèque aujourd’hui, à laquelle fait suite une séance de natation où mes faiblesses se font prégnantes. Les sensations ne sont pas au rendez-vous, je coupe cours au massacre.
Petites observations sur les Norvégiens : ils lisent en marchant (à moins que ce ne soit que le contraire), mangent n’importe quand, sont bronzés (mystère mystère)…

lundi 25 août 2008

Dieu: 1 / Nietzche : 0


La voilà la confirmation qu'on attend depuis 2000 ans! Aller, pas d'exception, tous à la messe, même toi!

I Hate Myself And I Want To Die

Bon vu que j'ai rien fait de constructif ce week-end, je vais vous raconter une petite histoire. Sachez qu'en plus d'être suicidaire, le père Cobain, Kurt de son prénom, était un mec qui avait de l'humour. Pas grand chose à voir avec ce qui suit mais bon c'est toujours une info. Donc reprenons. Nirvana étant sous les feux de la rampe après la publication de Bleach et de In Utero, deux albums aussi crades que bruts, les méchants gens du label Geffen Records (vraiment méchant) ont donc fait leur possible pour rentabiliser leur vache à lait. Seulement le père Cobain, ça l'amuse moyen qu'on se foute royalement de sa musique, et surtout que le fric prenne le dessus. Lui qui en a déjà vu des pas mûres (pas beaucoup de vertes), il envoie tout péter un jour en annonçant le titre de l'album à venir (Nevermind en fait): I hate myself and I want to die. Caustique le mec.
Le ton était donné. Je vous laisse deviner qui a eu raison des affabulations du guitariste/chanteur... L'héroïne! Oui on ne peut pas toujours avoir raison à tous les coups. En 91 sort finalement Nevermind, le pire album du trio. Et dire qu'il fallait juste lui foutre la paix à ce jeune père de famille...

samedi 23 août 2008

(Journée du 22.08.2008)
Évidemment ça pouvait pas être comme je l’espérais. À la réunion avec l’équipe de direction du lycée français, il s’avère en fait que la stratégie est d’engager une dizaine d’étudiants, leur faisant ainsi faire environ 1h de travail par semaine. Ça vaut pas vraiment le coup, surtout que sur le planning le directeur m’a mis sur des créneaux horaires où j’ai cours (super). Je retrouve ensuite le club de natation, ou du moins une partie, pour un autre « entraînement », si aligner des séries de 25m correspond à votre conception de l’entraînement de début de saison. Là j’en chie vraiment, la faute à une série de crawl (je hais ces séries, je suis pas bon).
Plus tard dans la soirée nous voilà chez Ania, une polonaise de mon « Buddy », pour une vodka party. Elle s’est fait ramener une bouteille de vodka depuis sa terre natale et nous fait goûter le cocktail local : vodka (logique), sirop de framboise et tabasco. C’est super bon, si bien que la bouteille y passe assez rapidement. Suite et fin de la soirée au n°9, cinquième étage. L’ambiance est complètement démente, avec des gens qui pètent joyeusement des câbles dans tous les coins, un balcon surpeuplé. Tout ça sent bon la soirée déjantée, le tout dans une pénombre limitée par quelques bougies. Je laisse mes compères à 2h du matin, demain il faut se rendre à la police pour s’enregistrer (bin oui pour l’instant je suis un sans-papier).

vendredi 22 août 2008

Est-ce que les nageurs anglais nagent à gauche?

(Jounrée du 21 août)
Que se passe-t-il quand le club des nageurs de l’université invite Pierre à les accompagner dans leur entraînement ? Bin il accepte, et espère qu’ils nagent pas trop vite. Heureusement, je m’en sors pas trop mal, je suis même content de moi. Par contre la structure des entraînements est complètement à l’arrache et puis pour un début de saison ils commencent direct avec les grosses séries qui font bien mal, une heure durant. En France, on a plutôt l’habitude d’avaler les kilomètres avant de faire du fractionné et du renforcement musculaire, visiblement la méthode est différente ici. Qu’importe, c’est toujours plus plaisant de nager avec d’autres nageurs que tout seul dans son effort. Après cette séance, j’ai voulu essayer le sauna. C’est atrocement chaud, à peine respirable, j’y tiens à peine 15 minutes.
Plus tôt dans l’après-midi je suis allé me familiariser avec la bibliothèque, un immense bâtiment avec de grandes baies vitrées, sur 5 étages. Des tonnes de bouquins dans machin-là.
Le soir je rentre à tend chez moi pour éviter les orages qui s’annoncent. Effectivement quelques instants plus tard ça tonne dur sur la capitale. Matthias et moi restons assis sur le balcon à regarder les éclairs et la pluie qui tombe à torrents. À 1h du matin ça se calme enfin, dodo.

jeudi 21 août 2008

J'ai pas d'idée pour le titre

(Journée du 20.08.2008)
Pas d’horaire pour le rendez-vous avec le directeur du Lycée Français, du coup j’essaie d’y aller dans la matinée, c’est toujours mieux que d’arriver à 5 heures. « Vous avez des expériences avec les enfants ? », euh… Il n’y a que la foi qui sauve il paraît. Je sors convaincu que je n’aurai pas le job. Je croise Alice dans le couloir en sortant, une française du cours d’histoire de l’art, qui visiblement a eu la même idée que moi. Elle ressemble à ces filles qui font fac d’histoire de septembre à mai et qui font des colos l’été car elles ont le BAFA. Je me dis que c’est mal barré. D’autant qu’il me faut des papiers spéciaux pour pouvoir travailler en Norvège et que je ne les ai pas. Autre barrière, il faut avoir un compte en banque en Norvège, ce qui n’est possible qu’à l’obtention des papiers susnommés. En gros, je suis coincé. Je tente de faire du forcing auprès de deux guichetières, macach. Pour autant, j’ai la surprise de voir en arrivant dans ma chambre que je suis convié à la réunion de préparation de l’année scolaire en tant que surveillant. Visiblement, soit il manque cruellement de personnel ou alors ce directeur a vraiment cru à mon baratin. Quoi qu’il en soit, c’est une marche vers un possible job, et l’argent qui en découlera ne sera pas de trop.

De nouvelles photos par ici!

mercredi 20 août 2008

2x (5x100m) dep. 1'30

(Journée du 19.08.2008)
Début des cours ! Lois et institutions de l’islam pour commencer, un cours que pas grand monde a pris apparemment (personne ne m’en parle en tout cas). Même si le cours ne débute qu’à 10h15, le réveil fut difficile, la faute à la tournée des pubs hier soir (quand on se fait offrir des bières, la décence oblige d’accepter). J’arrive dans la salle, à l’heure. Elle est déjà occupée par des suédoises et des finlandaises, mode bave « on ». Le cours est d’une utilité douteuse, la prof (que je ne reverrai qu’une autre fois dans l’année) nous transmet le sujet de l’essai que l’on doit rédiger. 6-8 pages en 5 mois, les autres ont l’air affolés, j’ai du mal à comprendre pourquoi. Après étude plus approfondie de ce qui m’attend, il s’avère qu’il faut lire (et acheter, bien entendu…), un recueil d’articles de 350 pages et deux bouquins. Après tout, pourquoi pas. Deuxième cours de la journée, Introduction à l’histoire de l’art norvégien. Oui dit comme ça, ça ressemble à un cours où il y a plein de nanas et où on fout rien. C’est pas si faux. Je manque de m’endormir devant le powerpoint qui présente un historique concis de l’évolution artistique, mais c’est quand même intéressant. D’ailleurs le prochain cours, ce sera 3 heures de visite au National Gallery !
Nouvelle séance à la piscine, les sensations commencent à revenir. Je suis complètement crevé en rentrant, mais l’objectif est atteint. Demain je dois rencontrer le directeur du lycée français d’Oslo pour un éventuel job, let’s see.

lundi 18 août 2008

Quit smoking

(Journées du 16 et 17.08.2008)
Après la séance de nettoyage de samedi après-midi, les parties communes de notre apart’ ressemblent enfin à quelque chose. Repas chinois le soir, préparée par le copain de Minh (la chinoise du couloir), qui est chef cuistot. C’est super bon, on se régale tous.
Dimanche, je décide de prendre mes marques à la piscine. Des piscines j’en ai visité un paquet, celle-là ne sort pas du lot. Ma séance finie, je sors fatigué mais content d’avoir arrêté de fumer. Aucune cigarette ne pourra remplacer le bien-être que procure une bonne séance de sport. L’après-midi, repos, je l’ai bien mérité. Je rejoins plus tard Vincent et sa troupe de français pour un barbecue sur les rives du lac de Sogsvann. Ambiance bon enfant, une bonne soirée.

Quelques photos par ici

samedi 16 août 2008

Pissed Off

(Journée du 15.08.2008)
Le soleil est de nouveau parmi nous, c’est le pied. Matthias et moi en profitons pour devenir de varis norvégiens en allant courir Ipod dans les oreilles autour du lac juste à côté de chez moi. C’est vraiment très beau, un paysage de landes avec des pins et des rivières qui affluent dans le lac, le tout avec un air pur qui vivifie. Si vous voyez un jour une pub pour Neutrogena, eh bin les paysages dedans, je les ai à 5 minutes de chez moi. 50 minutes de footing, dont 20 intensives, j’ai mon compte. Torsen, un compatriote de Matthias, nous rejoint ensuite pour aller au « International Coffee Hour », où café, thé et cookie sont gratos. Bien entendu on arrive bien trop tard pour les cookies, mais le café est bien là. Après ça, espace détente et petit roupillon sur la pelouse d’un des stades à côté de « Château Neuf », le lieu du café international pour étudiant fauché (ou pas riche, au choix).
La suite de nos pérégrinations nous voit arriver dans un grand parc où de nombreuses statues représentent un large spectre de situations, de la position sexuelle la plus osée à l’infanticide. C’est un peu psychédélique, mais le parc est vraiment plaisant. Retour à Sogn, où nous regardons avec Matthias le match Bayern-Hamburg (Bundesliga). J’ai craqué pour la pizza surgelée, je deviens vraiment norvégien (ce sont les plus gros mangeurs de pizza congelée au monde) ! Torsen, Anika, Miko, et quatre polonaises nous rejoignent dans la soirée. S’ils parlent tous anglais, c’est à cause de moi, le seul à ne pas comprendre l’allemand dans le lot. Très vite les sujets de discussions dérivent vers la politique. Les allemands ne cachent pas leur fierté d’être des étudiants de gauche en sciences politiques, je vois pas bien où ils veulent en venir. Tout ça débouche bien évidemment sur « we can change the world bla bla… », tout ce petit monde réfléchissant à grands coups d’idées burlesques sur comment on va éviter d’aller dans le mur. Tout ça bien sûr entre gens de gauche. Pour moi toutes ces idées à la con, ça sent le renfermé. J’en viens même à affirmer qu’il est nécessaire que l’idéologie du marché libéral soit défendue, tellement ce climat ambiant me fait définitivement horreur. Tout le monde est de gauche, et ça s’encense et tout et tout. Je ne suis pas forcément de droite, ni de gauche d’ailleurs, et tout ça commence à bien faire. Du coup je sors deux trois énormités rien que pour ne pas être d’accord, même si sur le fond je partage leurs idées. C’est juste la manière qui m’énerve.
Bon sur tout ça je vais me coucher, c’est pas le moment ni le lieu de déblatérer sur comment sauver le monde !

vendredi 15 août 2008

Scaillepe

(Journée du 14.08.2008)
Aujourd’hui c’est la deadline pour s’inscrire pour les différents cours. Pas mal de gens sont sur la corde raide, ont des problèmes pour accéder au site Internet pour s’inscrire. Pour ma part c’est bon, je me suis enregistré pour tous mes cours. Ils ont changé depuis l’envoi de mes choix en février dernier, car je ne suis pas encore habilité à prendre des cours de master. C’est pas très grave pour l’instant, on verra au prochain semestre. Du coup j’ai pris d’autres cours, dont un cours de norvégien, classique. Les deux autres le sont moins, enfin pour moi : Lois et Institutions de l’Islam et Histoire de l’art norvégien. Pour le cours qui porte sur l’Islam, ça ne doit pas pouvoir rentrer dans les exigences de l’IEP, mais on a le droit de sortir du droit chemin, pour une partie des cours pris à l’étranger. Je vais en profiter au maximum et prendre des trucs qui sortent de l’ordinaire. Plus d’économie, plus de sociologie… j’ai assez donné.
Au total ça devrait me faire un total d’une douzaine d’heures de cours. C’est vraiment pas énorme par rapport à ce que j’avais l’an dernier. Le système est différent : tu passes plus de temps le nez dans les bouquins qu’à t’endormir devant un cours soporifique. Après tout pourquoi pas, on verra bien si ça me convient (j’ai le choix ?). Les cours de norvégien ne commençant que le 1er septembre, je ne commence les cours que mardi, à 10h15.
L’après-midi, Matthias et moi sommes allés dans le centre-ville, dans un quartier appelé Gronland (non il ne fait pas plus froid là-bas qu’ailleurs). Les prix sont moins chers, surtout pour ce qui est des fruits et légumes, ce dont je n’ai pas encore mangé depuis mon arrivée. J’avais rdv avec mon Buddy à 6h, j’étais tellement à la bourre que j’ai loupé le « meeting ». Du coup j’ai rejoint les Allemands à la Beer Tent, pas pour longtemps. Skype fonctionne enfin !
J’aurais tellement voulu être en France pour voir Metallica et Gojira ce soir à Arras ! Au lieu de ça, je poursuis la lecture de mon bouquin, posé. Puis dodo.

jeudi 14 août 2008

Drink, drink, drink, drink, drink, drink, drink and fight (rien à voir avec ce qui suit)

(Journée du 13.08.2008)
Gueule de bois ? Gueule de bois… Bon je commence à avoir l’habitude de ces choses-là. Matthias est complètement déphasé, Alma (ma voisine mexicaine, pour ceux qui prennent en route), de même. On doit être à 9h pour un amphi d’information, inutile de préciser qu’on est largement à la bourre. Les informations données n’étant pas d’un intérêt capital (« try to integrate the norwegian society… bla bla bla… »), le retard n’est pas trop pénalisant. Si ce n’est qu’on s’affiche un peu en arrivant dans l’amphi, mais bon, ça aussi je commence à avoir l’habitude. Confirmation, les deux heures ne nous apprennent pas grand-chose, excepté qu’on est super bien installé dans cet amphi. Gueule de bois généralisée, donc besoin accru de café. On rencontre des françaises au café, très sympathiques ma foi. L’une d’elles parle super mal anglais, je pense qu’elle va avoir un peu de mal au début.
Direction la cafétéria, où nous regardons un peu les jeux olympiques (Alain Bernard a pété le record du monde !!!). On n’a pas grand-chose à faire, mais c’est pas très grave, on fait largement avec. Retour dans l’amphi pour d’autres informations, mais c’est un peu une redite par rapport aux carnets d’information qu’on a eu dans notre Package. À la sortie, je croise Vincent, mon collègue de ScPo Rennes. Il est toujours avec ses deux français rencontrés dans l’avion, je l’aide un peu en lui indiquant les trucs chiants qu’il doit faire. Retour à pieds à Sogn, où on crois une française (encore !). On met une croix sur notre langue maternelle. De toute façon j’ai un peu de mal à passer du français à l’anglais rapidement. Parler anglais est devenu un automatisme.
L’après-midi, je fais mon feignant et profite d’Internet. À 18h, Matthias rentre et me raconte ses péripéties administratives et son tour du lac, pas loin de chez nous. Apparemment c’est vraiment beau, il faudra y mettre les pieds un de ces jours. Pendant le repas, je tombe sur une émission de la télévision norvégienne (car ça y est, nous avons une télé qui marche dans la cuisine) complètement dingue, où deux énergumènes inventent des stratagèmes obscurs pour tester la résistance des briquets. J’ai pas tout compris, Matthias non plus d’ailleurs. Il est vite neuf heures, et nous rejoignons Miko (comme les glaces) et Anika, deux allemands, pour aller à une fête organisée par le bar des étudiants (celui pour lequel je vais travailler, pour avoir des réductions). Le bar en question est vraiment top : bonne musique, bonne déco, et la pinte à 2,70 euros (un petit goût de paradis donc…). Ça a le goût d’une beuverie mais ça n’en est pas une. L’ambiance est vraiment relax, et je vois là-bas quelques filles de mon « Buddy Group », dont Madeleine, une norvégienne, qui est en fait présidente de l’asso étudiante de photo. Ça tombe bien. Elle me dit que ça coûte 200 Kr pour se joindre à l’asso, mais que l’utilisation du labo est libre. On verra bien, parce qu’il y a trop de chose pour lesquelles il fait payer (l’accès aux installations sportives notamment, mais aussi toutes les dépenses courantes). Clairement, contrôler mes dépenses est au cœur de mes préoccupations. Deux bières et puis s’en vont. Arrivés à Sogn, Sebastian nous raconte son après-midi, une sorte de bizutage alcoolisé que les français n’aurait boudé pour rien au monde. Il est déjà 1h du matin, dodo time !

mercredi 13 août 2008

Norway? No Way !

(Journée du 12 août)
Ce matin, direction le centre ville où les premières années et les étudiants étrangers commencent leur semaine d’intégration. Il y a plus de 8 000 personnes, c’est carrément énorme. Nous se sommes que 900 étudiants étrangers, mais c’est quand même beaucoup. Je rejoins mon « Buddy Group », sorte de groupe d’étudiants à intégrer. Très peu de garçons, et pas mal de norvégiens, ce qui est une bonne chose. Je sympathise rapidement avec Catherine, une autrichienne qui fait des études de psychologie. Pour ce qui est des activités, surtout des petits jeux pour apprendre les prénoms de chacun (et c’est dur de tous les retenir !) et pour briser un peu les murs entre les étudiants. En France, on emmène les étudiants à intégrer faire du tourisme et les gaver d’alcool pour voir s’ils tiennent bien. Ici c’est différent, bien plus sage (pour l’instant). Déjà, le campus est grand donc le visiter prend du temps. Madeleine, une norvégienne de mon « Buddy », me fait la visite en plus des deux filles qui gèrent le groupe. Je sais maintenant où est le bâtiment où j’aurai mes cours, et oû trouver des bières pas cher (comme quoi quand on cherche, on trouve). L’astuce est simple : il suffit de travailler pour le café des étudiants, trois heures toutes les deux semaines, et ensuite les prix en prennent un sérieux coup. Il fait beau, le campus est vraiment chouette, j’ai même presque hâte de me mettre au travail !
En partant, je rencontre deux français dans le métro. L’un deux, Laurent, est à Paris-Dauphine et vient ici pour faire des études d’économie industrielle. On a échangé nos numéros. Ce soir je dois retrouver mon Buddy pour une fiesta sur le campus. J’ai réussi à récupérer des tickets pour des bières gratuites. Mon anglais s’améliore ) vue d’oreille, si bien que Catherine ainsi que Madeleine s’étonnent de mon non-accent. Pour éviter de faire mon français chiant, j’essaie de ne pas dire que la bouffe est pas super, même si c’est le cas. En rigolant hier soir, Matthias et moi nous sommes rendu compte que c’était dur d’être un bon allemand ou un bon français, tellement nous sommes exclusifs dans nos comportements. On en rigole, et on essaie de faire attention. Hier, j’ai quand même été surpris par le niveau sonore d’une conversation entre français. Il faut toujours qu’on se croit tout permis, qu’on se sente exceptionnel où qu’on soit. Ça doit changer.

Pas grand-chose de bien excitant pendant l’après-midi. Je dois être à 18h sur le campus pour rejoindre mon Buddy, mais Matthias me convainc de rentrer et de boire quelques bières à la maison, avec des allemands qu’il a rencontré dans son Buddy. Après tout, pourquoi pas. Je passe acheter quelques bières (uuuuuultra cher) et c’est parti. Riz-ketchup-fromage au menu du soir, j’aimerai bien manger quelques légumes, mais bon pour l’instant je fais à l’économie. Skype refuse de fonctionner, c’est balo, j’aurai bien appelé mes parents. Le soir, je bois toutes mes bières (faudrait que j’apprenne à me contrôler, changer mes habitudes d’alcoolique français…) et bien sûr je suis saoul. Ma première fête Erasmus, et c’était genre trop de la balle. Je me sens vraiment bien avec tous ces étrangers.

mardi 12 août 2008

Kitchen kind of boy

(Journée du 11 août)
Ce matin nous devons nous rendre au campus de Blinder pour récupérer nos package d’étudiant étranger. Sur la route on récupère Magda et une de ses voisines, il fait plutôt beau. Le soleil persiste quand nous arrivons sur place. Dans nos packages, de quoi aborder les prochains jours sous de meilleurs auspices : plein de documents d’information que je n’ai bien sûr pas encore lu. On se dirige vers le centre Sio (pour les étudiants) où on doit récupérer une carte étudiant temporaire (la définitive viendra avec l’obtention d’un numéro d’identification norvégien) et voir comment ça se passe pour Internet. Pour la carte, je devrai revenir, ayant laissé ma « semester card » dans ma chambre. Par contre pour Internet c’est bon, bonne surprise.
Nous laissons Mathias au métro, il doit aller à Kringsja pour régler les derniers détails pour sa chambre. Magda, Sebastian et moi nous dirigeons vers le centre ville pour acheter une carte de transport et un câble pour Internet. Il fait toujours aussi beau, même chaud. Quand on laisse Magda au centre ville, il commence à pleuvoir. Sebastian descend à Blinder, il doit régler certains trucs. Je rentre trempé dans ma chambre, la faute à un orage violent. Internet fonctionne, ça rattrape le truc. Je dois encore retourner à Blindern pour avoir ma carte étudiant temporaire.

Emprunter le parapluie de Sebastian ne fut pas une mauvaise idée, si bien que j’en ai acheté un. Ça semble indispensable vu le temps. Et puis demain, les activités prévues pour les étudiants étrangers sont en extérieur. Je préfère rester au sec. Ma carte temporaire en poche, je me dirige donc vers un magasin « 7-eleven ». Un coup de métro plus tard je rejoins Vincent, qui est de ma promo à l’IEP. Il vient d’arriver et a rencontré d’autres français dans l’avion. Les premières formalités ont donc été facilitées par l’entraide. Je les accompagne dans leurs visites pour les chambres. Il font un peu les gamins pour ne pas avoir telle ou telle chambre. Je finis par dire à Vincent que de toute façon ce n’est pas définitif, il pourra toujours changer.
Je les laisse s’installer, repars pour Sogn et fais quelques emplettes en passant au Kiwi. C’est un peu moins excessif que Rema 1 000 mais ça reste quand même cher. En rentrant à ma chambre, je tombe sur Sebastian, Christian et l’un de ses amis norvégien. Il est très sympa et nous propose d’aller courir avec lui un de ces jours. Il s’entraîne avec le champion du monde ou d’Europe du 5 000 mètres. Ça risque de faire très mal. Je pense faire comme Sebastian et payer un droit d’entrée aux installations sportives de l’université. Ça me permettra de faire du sport et ce qu’importe le temps. J’espère surtout pouvoir nager. Pendant ce temps Alma, une mexicaine, a pris possession de sa chambre. Plus qu’une chambre vide donc. C’est une fille de 23 ans qui fait son master en droits de l’homme à l’université d’Oslo. Elle est super sympa et on fait vite connaissance. Demain, on partira tous dans le centre de la ville pour rencontre nos Buddy.

lundi 11 août 2008

Football!!!

(Journée du 10.08.2008).
La soirée d’hier soir a poussé jusqu’à deux heures du matin, je me lève donc vers 12h30, profitant de la meilleure organisation des mes rideaux Ikea et par la même d’une obscurité prolongée. Le petit déjeuner est l’occasion d’une séance de norvégien : Brésil-Nouvelle Zélande, rencontre de foot aux jeux olympiques, commentée bien entendu en norvégien. Je ne comprends rien de ce qui se raconte. Par contre je suis assez observateur pour voir la NZ se prend une déculottée dans les règles. Mathias arrive un peu plus tard et nous regardons ensemble le premier set d’un match de beach-volley féminin (mmhh). La Norvège est menée dans le match, rien ne va chez les têtes blondes.

À 13h30 Mathias et Yorchka m’invitent à les accompagner pour aller voir une rencontre de foot aux stade à côté de la résidence universitaire. J’accepte, a priori c’est pas trop cher. Économiser reste une de mes priorités, tant la vie est chère dans ce pays. Le mois d’août est un mois test, on verra à la fin du mois. Donc je préfère me priver un peu ce mois-ci et pouvoir aviser ensuite. Ça ne m’empêche pas pourtant de dépenser un peu plus 6 euros pour aller voir ce match, qui en fin de compte n’est pas à 14h mais à 18h. Les deux allemands décident d’aller à pied en ville, pour ma part je rentre à ma chambre faire du tri dans mon ordinateur et post-traiter mes photos prises au Pont Du Rock (je suis à la bourre pour la publication de ma galerie photo sur Wfenec). Je revois toutes mes photos, me remémore beaucoup de bons souvenirs et paradoxalement ça me file la pêche. Après avoir lu quelques pages, je rejoins les deux allemands devant le stade. En partant, je croise Magda et Christian qui sont dans la cuisine avec Sebastian. Je lâche un « how are you » dans un accent pitoyable, je ne suis pas encore habitué à parler autant en anglais. Christian se fout amicalement de moi, c’est de bonne guerre.


Je suis à la bourre pour rejoindre mes deux acolytes, mais le match ne commence qu’à 18h. On se place comme on veut, le stade est loin d’être plein à craquer. C’est une rencontre de première division, entre Oslo et un autre club des profondeurs du classement. Ça joue pas trop mal au football, même si les deux équipes font des erreurs de débutants. On sent bien que le football n’est pas le sport national. Malgré tout Yorchka et Mathias, dingues de football, sont plutôt contents du niveau. Moi, je passe un bon moment et je prends une leçon d’anglais (du vocabulaire technique de football, ça peut toujours servir). Le seul hic, c’est le temps. On aurait qu’il faisait -10° et en plus il pleuvait. À la fin du match on est tous les trois frigorifiés. Le retour à nos chambres sera rapide, pour réchauffer nos corps. En arrivant Sebastian nous annonce qu’il a réussi à faire fonctionner son radiateur : victoire ! S’en suit le traditionnel « spaghetti time ».
Sebastian se fait juste un encas, et il me fait goûter le fromage qu’il a acheté au supermarché du coin. Une imposture ce fromage, qui a en fait plus la texture et le goût de caramel plus ou moins fondu. À côté, mes spaghetti au ketchup, c’est du foie gras.

La soirée se poursuit avec un épisode de Dr House, et puis Magda arrive. On commence à discuter gentiment. Mathias installe son mac pour mettre de la musique, pendant que moi je charche la fréquence d’RFI sur la chaîne Hi-Fi qu’on vient de réussir à faire marcher. Sebastian en rigole, il me dit que le français me manque. Il n’a pas tort, mais l’intérêt de la chose est aussi d’avoir des nouvelles du monde, en attendant Internet.
C’est la soirée photo où tout le monde montre son chez-soi. Moi je n’ai pas de photo : « you’re a bad son » m’envoie Mathias. Je rétorque en souriant : « I don’t need photos to remember my house ». La soirée se poursuit, entre écoute de musique et discussions. Les deux allemands boivent un verre de whisky, ils se quittent demain, Yorschka part pour Begen.

La suite des photos, c'est par ici!

"Kitchen kind of girl"

(Journée du 9 août 2008)
Réveil courbaturé (encore). La cuisine révèle ses défauts au fur et à mesure : le micro-ondes ne marche pas, entre autres. J’entame mes Wasa avec un pseudo Nutella que j’ai pourtant payé cher. Je ne sais pas trop quoi faire. Du coup je relis le dossier que la fac m’a envoyé quelques mois plus tôt. Je commence à remplir mon dossier d’ « immigrant ». Parmi les pièces à joindre, la preuve que j’ai les moyens de vivre ici, encore un truc chiant à régler. Après manger, je vais sûrement aller en ville pour trouver Internet. Je suis triste, et tout le monde me manque.
Pâtes au ketchup deuxième édition. Sebastian apparaît à la fin de mon repas avec une polonaise qu’il a rencontré juste quelques instants auparavant. Son prénom, Magda (en phonétique). On discute, ma déprime s’en va. Elle a apporté un plat typique de Pologne, du «Bigos » (en phonétique toujours). Ça ressemble à de la choucroute, c’est pas mauvais mais je n’ai plus faim. On sympathise tous les trois, on doit se revoir ce soir, pour une bouffe et peut-être un verre en ville. Cette après-midi je suis allé au centre-ville pour acheter une carte pour mon téléphone. Je crois que j’ai oublié de m’enregistrer (oui en Norvège chaque activité ou presque demande de s’enregistrer), je vais devoir y retourner lundi. Sebsastian m’avait indiqué un endroit où l’accès Internet était gratuit, j’ai pas trouvé. Je rentre à chambre complètement trempé, merci le climat norvégien…



Je recroise Sebastian sur le balcon en arrivant. Il est en train de lire, le soleil a fait son apparition. Bain de soleil commun avec bouquins. Christian, le troisième garçon du couloir, entre dans la cuisine. Il a 28 ans et derrière lui des études de radiographie, de chimie et de mathématiques. Il est norvégien et vit dans sa chambre depuis quelques années. Il se trouve bien là où il est, et compte y rester jusqu’à la fin du semestre. De fil en aiguille on discute, il nous explique un peu comment l’année dernière personne dans le couloir ne nettoyait les parties communes, on échange un regard inquiet avec Sebastian.
Plus tard dans le début de soirée je sors de ma chambre, entendant du bruit dans le couloir. Trois personnes, une fille dont j’ai oublié le nom, Mathias, le futur occupant de la chambre d’en face, et son copain de Berlin, qui passera les deux prochaines nuits dans la même chambre, avant de repartir pour Bergen. Ils ont l’air fatigué, mais vraiment sympa. On commence à rigoler ensemble très vite. Magda arrive pour le dîner, qu’on partage à 5 avec les deux Allemands. Les sujets de discussion varient, les blagues fusent, notamment sur la relation entre les polonais et les allemands, et bien sûr sur le fait que je sois français (frenchbashing, even in Norway). Tout ça est bon enfant et me plaît franchement, même si mon niveau de langue ne me permet pas encore de m’exprimer comme je le voudrais. Du coup quelques mini bourdes sortent de ma bouche, mais elles sont excusées.
On a décidé de se balader un peu en ville pour finir la soirée. On parle de nos contrées respectives, et la Bretagne intrigue beaucoup. Je suis le plus jeune de la troupe, les autres, à part Mogda qui a mon âge, ont aux environ de 23 ans. Métro + marche et on arrive dans le centre ville, dans un bar appelé « The Garage ». C’est un lieu de rassemblement pour tout amateur de rock’n’roll. J’ouvre grand les yeux, et même si la pinte est à 7 euros, j’adore cet endroit (Metallica en bande son, c’est toujours appréciable). Le dernier métro est à 0h26 pour prendre la ligne 3. On pense le manquer, c’est donc sans ticket que l’on monte finalement dedans. Pas de contrôle jusqu’à Ulleval Stadion, c’est parfait. On laisse Magda à son (luxueux) appartement avant de rejoindre notre étage. La discussion se poursuit, et la future répartition des tâches pour le nettoyage des parties communes est au centre des échanges. Pas d’inquiétude pour l’instant, c’est encore largement vivable.

Galère en mode norvégien

(Journée du 8.08.2008)
Réveil plus que difficile, je suis hyper courbaturé, c'est l'horreur. Au menu du petit dej', un brunch à l'anglaise. Je me pète le bide pour rentabiliser l'investissement de la chambre. Une des serveuses parle français, on discute un peu. Je pars de l’hôtel, préparé au lot de galère qui m’attend sûrement. Premier contact avec le métro. Je prends la ligne 3 jusqu’à Kringsja, selon des vagues souvenirs et des infos recoupées grâce à Internet. Perdu, je demande mon chemin à une dame, qui, fort sympathique, me dit que pour se rendre à Sogn (lieu de la cité U), il fallait descendre deux stations plus tôt. 25 kg dans une main, 8 dans une autre et presque 10 sur le dos, je reprends le métro. 24 couronnes le ticket, ça commence à faire cher. Me voilà à côté du Stade, et je me dirige vers Sogn. Pause récupération, où un « can I help you » vient de la gauche. Une étudiante norvégienne m’apprend que pour récupérer les clés pour Sogn, il faut en fait aller à Blinder, un des campus de l’université. Rebelote, les bagages pèsent de plus en plus. « I’m sorry but you’re not at the right place ». Ça commence à bien faire, je suis un poil désespéré quand j’apprend qu’en fait il faut que je retourne à Kringsja pour récupérer mes clés. Le physique lâche, le mental prend le dessus, on continue. La voilà la galère à laquelle je m’attendais. Le coup de couteau dans le dos vient des bagages, c’est lourd (dans tous les sens du terme). La réception de Kringsja est blindée quand j’arrive, je patiente, ticket en main. Un brin de causette avec des allemandes tout aussi paumées que moi et me voilà au guichet. « So you’ve got three rooms to check ». Trois trousseaux de clé en main, je pars en direction de Sogn (sans mes bagages, ouf) pour checker les chambres qu’ils me proposent (toutes au même prix). Je trouve le moyen d’oublier la carte magnétique qui permet d’ouvrir les portes d’entrée dans la première chambre. Heureusement deux anglaises m’aident bien gentiment (pas de ma faute si ce sont toujours des filles) et c’est reparti. Les chambes sont quasi-identiques. J’en choisi une sans trop vraiment choisir. Retour à Kringsja (15 minutes à pied à chaque fois). Bagages en main je fait donc mon dernier trajet avant d’atterrir dans ma chambre. Un calvaire ce trajet, j’ai dû m’arrêter au moins 8 fois pour récupérer.



À mon arrivée, je fais la connaissance de Sebastian, un autrichien, accessoirement mon voisin aussi. Il m’explique qu’il désespère de trouver quelqu'un dans les six chambres de l’étage depuis son arrivée dans l’après-midi. Il est 18h, je sors de la douche et Sebastian me propose d’aller à Ikea avec lui pour acheter de quoi dormir (les draps ne sont pas fournis) et de quoi manger. Je lui dis que je suis « exhausted » et il me répond « I’v got a car ». Ce gars vient de me sauver la vie. Embarquement dans une Wolswagen pour un trajet en voiture dans l’inconnu total. On manque de se perdre plusieurs fois, mais on arrive quand même à trouver notre bonheur. Pour un peu plus de 50 euros, j’achète de quoi rendre ma chambre habitable mais elle fait quand même bien vide. J’ai un peu l’impression d’être un mec qui a tout perdu dans l’incendie de son appartement. Mais dans un film bien connu c’est à ce moment que le personnage principal relève la tête… en touchant le fond.
Pas un exemple à suivre. Surtout que je me sens bien seul malgré la compagnie de mon voisin, avec qui mon anglais fait un peu pitié. Je m’installe tant bien que mal. Direction ensuite le supermarché du coin. Hyper cher le truc, mais c’est temporaire. Pour 30 euros j’ai quasiment rien, là ça fait mal. Pêtes au ketchup, ça rappelle des souvenir et ça fait du bien par où ça passe. J’ai rien mangé depuis 8h30 ce matin, et je sens mes muscles qui m’en veulent un peu. La cité U est presque vide, seules quelques personnes sont déjà installées. J’imagine que le gros va venir dans les prochains jours. En attendant, dodo.

jeudi 7 août 2008

Comment rater son avion en 2 leçons...

Perdu. Je suis perdu. La gare sncf de Roissy Charles de Gaulle, c'est grand. Le retard s'accumule, et une opération de déminage sur un colis suspect n'arrange pas les choses. "L'enregistrement pour ce vol est terminé". Voilà c'est fait, avion loupé. SAS compense, ferme les yeux sur les frais de surcharge (j'étais à + 13 kg), je patiente. Un Mc Do plus tard, l'avion décolle, il pleut. Je dors (enfin!). A mon réveil les hôtesses me font comprendre que sans ceinture ça va pas le faire. Par le hublot, je vois les forêts norvégiennes. L'avion atterrit, il pleut.
Récupération des bagages et direction la navette pour aller à Oslo (10 min en train). Premier contact avec la population, une guichetière qui m'a fait demi-tarif sur le prix du billet, sympathique. "Sentralstation", final stop. Tout le monde descend, premier contact avec Oslo. Direction l'auberge de jeunesse (complet), un hôtel à côté (complet), un autre (complet), et puis j'atterris dans le "Rica Hotel". C'est charmant, mais un peu cher. Mini Bar, Internet, peti dèj compris... Je sors faire mon touriste, appareil photo et guide du routard. J'avance les yeux grands ouverts et la tête en l'air (ça rappellera sûrement des trucs à certains). Burger King, H&M, Hard-rock Café... Le pourcentage de blonds/bondes au mètre carré atteint des sommets, c'en est presque irréel. Mythe justifié, les norvégiennes sont vraiment très belles.
Balade de deux heures, puis retour à l'hôtel. Je suis vraiment fatigué.

Pour les photos c'est par là

Gueule de bois et Schokobon


Départ! Dans le train, mon estomac me travaille (cause au choix, c'est selon). Je suis déjà fatigué, mais le sommeil ne vient pas. La faute sûrement à ce que j'ai lu en mangeant des Schokobon (merci nanou) juste après le départ. Il pleut. Ma voisine part en Californie, chouette destination.

mercredi 6 août 2008

On a marché sur la Norvège

21 T-shirts, 8 paires de chaussettes, une méthode Assimil, une guitare....
"Pack, and get dressed..."

H-13