jeudi 14 août 2008

Drink, drink, drink, drink, drink, drink, drink and fight (rien à voir avec ce qui suit)

(Journée du 13.08.2008)
Gueule de bois ? Gueule de bois… Bon je commence à avoir l’habitude de ces choses-là. Matthias est complètement déphasé, Alma (ma voisine mexicaine, pour ceux qui prennent en route), de même. On doit être à 9h pour un amphi d’information, inutile de préciser qu’on est largement à la bourre. Les informations données n’étant pas d’un intérêt capital (« try to integrate the norwegian society… bla bla bla… »), le retard n’est pas trop pénalisant. Si ce n’est qu’on s’affiche un peu en arrivant dans l’amphi, mais bon, ça aussi je commence à avoir l’habitude. Confirmation, les deux heures ne nous apprennent pas grand-chose, excepté qu’on est super bien installé dans cet amphi. Gueule de bois généralisée, donc besoin accru de café. On rencontre des françaises au café, très sympathiques ma foi. L’une d’elles parle super mal anglais, je pense qu’elle va avoir un peu de mal au début.
Direction la cafétéria, où nous regardons un peu les jeux olympiques (Alain Bernard a pété le record du monde !!!). On n’a pas grand-chose à faire, mais c’est pas très grave, on fait largement avec. Retour dans l’amphi pour d’autres informations, mais c’est un peu une redite par rapport aux carnets d’information qu’on a eu dans notre Package. À la sortie, je croise Vincent, mon collègue de ScPo Rennes. Il est toujours avec ses deux français rencontrés dans l’avion, je l’aide un peu en lui indiquant les trucs chiants qu’il doit faire. Retour à pieds à Sogn, où on crois une française (encore !). On met une croix sur notre langue maternelle. De toute façon j’ai un peu de mal à passer du français à l’anglais rapidement. Parler anglais est devenu un automatisme.
L’après-midi, je fais mon feignant et profite d’Internet. À 18h, Matthias rentre et me raconte ses péripéties administratives et son tour du lac, pas loin de chez nous. Apparemment c’est vraiment beau, il faudra y mettre les pieds un de ces jours. Pendant le repas, je tombe sur une émission de la télévision norvégienne (car ça y est, nous avons une télé qui marche dans la cuisine) complètement dingue, où deux énergumènes inventent des stratagèmes obscurs pour tester la résistance des briquets. J’ai pas tout compris, Matthias non plus d’ailleurs. Il est vite neuf heures, et nous rejoignons Miko (comme les glaces) et Anika, deux allemands, pour aller à une fête organisée par le bar des étudiants (celui pour lequel je vais travailler, pour avoir des réductions). Le bar en question est vraiment top : bonne musique, bonne déco, et la pinte à 2,70 euros (un petit goût de paradis donc…). Ça a le goût d’une beuverie mais ça n’en est pas une. L’ambiance est vraiment relax, et je vois là-bas quelques filles de mon « Buddy Group », dont Madeleine, une norvégienne, qui est en fait présidente de l’asso étudiante de photo. Ça tombe bien. Elle me dit que ça coûte 200 Kr pour se joindre à l’asso, mais que l’utilisation du labo est libre. On verra bien, parce qu’il y a trop de chose pour lesquelles il fait payer (l’accès aux installations sportives notamment, mais aussi toutes les dépenses courantes). Clairement, contrôler mes dépenses est au cœur de mes préoccupations. Deux bières et puis s’en vont. Arrivés à Sogn, Sebastian nous raconte son après-midi, une sorte de bizutage alcoolisé que les français n’aurait boudé pour rien au monde. Il est déjà 1h du matin, dodo time !

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