mercredi 13 août 2008

Norway? No Way !

(Journée du 12 août)
Ce matin, direction le centre ville où les premières années et les étudiants étrangers commencent leur semaine d’intégration. Il y a plus de 8 000 personnes, c’est carrément énorme. Nous se sommes que 900 étudiants étrangers, mais c’est quand même beaucoup. Je rejoins mon « Buddy Group », sorte de groupe d’étudiants à intégrer. Très peu de garçons, et pas mal de norvégiens, ce qui est une bonne chose. Je sympathise rapidement avec Catherine, une autrichienne qui fait des études de psychologie. Pour ce qui est des activités, surtout des petits jeux pour apprendre les prénoms de chacun (et c’est dur de tous les retenir !) et pour briser un peu les murs entre les étudiants. En France, on emmène les étudiants à intégrer faire du tourisme et les gaver d’alcool pour voir s’ils tiennent bien. Ici c’est différent, bien plus sage (pour l’instant). Déjà, le campus est grand donc le visiter prend du temps. Madeleine, une norvégienne de mon « Buddy », me fait la visite en plus des deux filles qui gèrent le groupe. Je sais maintenant où est le bâtiment où j’aurai mes cours, et oû trouver des bières pas cher (comme quoi quand on cherche, on trouve). L’astuce est simple : il suffit de travailler pour le café des étudiants, trois heures toutes les deux semaines, et ensuite les prix en prennent un sérieux coup. Il fait beau, le campus est vraiment chouette, j’ai même presque hâte de me mettre au travail !
En partant, je rencontre deux français dans le métro. L’un deux, Laurent, est à Paris-Dauphine et vient ici pour faire des études d’économie industrielle. On a échangé nos numéros. Ce soir je dois retrouver mon Buddy pour une fiesta sur le campus. J’ai réussi à récupérer des tickets pour des bières gratuites. Mon anglais s’améliore ) vue d’oreille, si bien que Catherine ainsi que Madeleine s’étonnent de mon non-accent. Pour éviter de faire mon français chiant, j’essaie de ne pas dire que la bouffe est pas super, même si c’est le cas. En rigolant hier soir, Matthias et moi nous sommes rendu compte que c’était dur d’être un bon allemand ou un bon français, tellement nous sommes exclusifs dans nos comportements. On en rigole, et on essaie de faire attention. Hier, j’ai quand même été surpris par le niveau sonore d’une conversation entre français. Il faut toujours qu’on se croit tout permis, qu’on se sente exceptionnel où qu’on soit. Ça doit changer.

Pas grand-chose de bien excitant pendant l’après-midi. Je dois être à 18h sur le campus pour rejoindre mon Buddy, mais Matthias me convainc de rentrer et de boire quelques bières à la maison, avec des allemands qu’il a rencontré dans son Buddy. Après tout, pourquoi pas. Je passe acheter quelques bières (uuuuuultra cher) et c’est parti. Riz-ketchup-fromage au menu du soir, j’aimerai bien manger quelques légumes, mais bon pour l’instant je fais à l’économie. Skype refuse de fonctionner, c’est balo, j’aurai bien appelé mes parents. Le soir, je bois toutes mes bières (faudrait que j’apprenne à me contrôler, changer mes habitudes d’alcoolique français…) et bien sûr je suis saoul. Ma première fête Erasmus, et c’était genre trop de la balle. Je me sens vraiment bien avec tous ces étrangers.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ta ptite mère se rend compte que côté biere tout va bien!!!!!attention , prend garde aux allemands !!!!!!! ils assurent !!!!!! bisous